La grande épopée des sœurs Fox à Allan Kardec

Déjà dans la pensée  » Ouija « 

Hydesville, le haut lieu Spirite en 1847.  La famille Fox (John, membre de l’église méthodiste, son épouse et deux de leurs filles,  Margaret, 15 ans et Katy 12 ans ) s’installe dans une vieille  ferme réputée  hantée, désertée six mois plutôt par son ancien occupant. Après trois mois de tranquillité, la famille commence à être importunée par des bruits étranges : des coups qui semblent frappés sur le parquet de l’une des chambres, de plus en plus violents au point de faire vibrer tous les murs.

Un soir, en l’absence de John, Madame Fox et ses deux filles, qui n’ont pas fermé l’œil de la nuit précédente, se mettent au lit de bonne heure  dans la même chambre. Lorsqu’elles s’endorment, les coups (les « raps », en vocabulaire spirit) recommencent. Excédées, les filles tapent dans leurs mains pour arrêter le bruit : les coups semblent leur « répondre » de manière synchronisée. Margaret  dit à voix haute : « maintenant, faites comme moi. »  Elle frappe dans ses mains deux fois, trois fois, quatre fois, et entend en écho exactement le même nombre de coups frappés sur le plancher.

Les deux sœurs sont tétanisées. Leur mère intervient, ainsi qu’elle le racontera plus tard : « je pris alors la parole et dis au bruit : « compte jusqu’à vingt. » Les coups furent comptés. Je lui ai demandé encore, si c’était un être humain, de frapper un coup. Il y eut un silence complet. Si c’était un esprit, de faire entendre deux coups. Les deux coups furent frappés. »  Madame Fox continue d’interroger l’esprit, qui lui répond par des coups. Sept coups quand elle lui demande combien elle a d’enfants. Elle rétorque : « non, six.» l’esprit persiste, elle se souvient alors d’une fausse couche et cours appeler sa voisine, qui constate le phénomène avec terreur.

La nouvelle se répand vite : des voisins puis des pasteurs, des prêtres et des anonymes affluent chez Fox. Un système de surveillance de la maison est mit en place : les phénomènes se poursuivent, sans qu’aucune explication rationnelle puisse leur être apportée. Quelques jours plus tard, plus de 300 personnes sont rassemblés dans la ferme, attirées par cette curiosité.

Incertain Isaac Post propose alors une idée : il récite les lettres de l’alphabet, en demandant à l’esprit de frapper un coup à l’énoncé composant un mot qu’il veut exprimer.  L’esprit s’exécute : il s’agit de la première expérience moderne dite de « télégraphie spirituelle  », qui ressemble à celles pratiquées à Rome et dont Ammien Marcelin a fait état dans ses Res Gestae en racontant la fin tragique des deux conspirateurs Patrice et Hilaire.

En recourant à ce procédé, les Fox affirment avoir reconstitué l’identité de l’esprit : Charles Haynes , un colporteurs, veuf et père de cinq enfants, assassiné dans cette maison où il avait été hébergé pour la nuit, dépouillé de son maigre pécule et enterré dans la cave.La réputation de la famille( et de la ferme) s’étend dans toute l’Amérique et gagne l’Europe.

La réputation de la famille entre parenthèses et de la ferme) c’est tendant toute l’Amérique et gagne Europe.

Accusé d’imposture, la famille Fox est sommée par les pasteurs de et renoncer à ses pratiques ; devant son refus, elle est solennellement exclue de l’église méthodiste. Les Fox, suivis de l’esprit de Haynes, s’installent à Rochester, puis à New York. Margaretet et Katie, dont la présence est indispensable aux manifestations de l’esprit de Haynes, se livrent a des exhibitions publiques, d’abord organisées par leur sœur aînée Leah, puis dans le cadre du cirque Barnum  avec lequel elles sillonnent l’Amérique. La table, support des coups donnés par Haynes puis par d’autres esprits, ne les quitte pas. Certains coups sont tellement violents qui la font bondir et tournoyer dans les airs.

Puis les sœurs Fox se livrent à un autre exercice : elles se font enchaîner dans un caisson d’où elles émergent, libérées selon elles par les esprits.

À la fin de leur vie, les sœurs Fox auraient  avoué certaines supercheries. Concernaient -t-elles seulement leurs évasions miraculeuses, un numéro réalisé à la demande du propriétaire du cirque Barnum, ou toute l’histoire de leur vie ? On n’en saura jamais plus.  Le fait est que c’est grâce à leur histoire que la vague spirite déferle très vite sur l’Amérique et sur toute l’Europe, ou des médiums  américains viennent se produire dès le début des années 1850, suscitant l’engouement que l’on sait pour la chose spirite.  Quand à la ferme Hydesville, devenue le haut-lieu du spiritisme, elle est brûlée en 1930 par un pasteur méthodiste. Reconstruit à l’identique en 1950, elle est désormais le lieu de pèlerinage de tous les férus  de spiritisme. On raconte qu’un squelette (celui de Haynes  ?) Fut retrouvé dans ses soubassements.

Le précurseur Emanuel Swedenborg

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Né à Stockholm en 1688, Emmanuel Swedenborg  est  le premier « moderne » qui se soit penché sur la communication avec les morts (on ne l’appelle pas encore spiritisme).  Il est très tôt destiné à la science et devient un savant polyvalent comme on l’était à cette époque, à la fois théologien, mathématicien,astronome, physicien et naturaliste.  Il a 28 ans quand Charles XII  le nomme assesseur au collège royal de Stockholm, il voyage beaucoup, écrit plus encore des ouvrages d’une grande qualité scientifique  qui assoient sa renommée dans tout l’Europe.

Brusquement, À l’âge de 56 ans, Swedenborg décide d’arrêter ses recherches scientifiques pour se consacrer à la découverte du « mystère de l’âme ».  Le déclic, racontera-t-il plus tard, c’est produit alors qu’il dîner un soir de 1744 dans une auberge de Londres. Au milieu du repas, un brouillard obscurcit ses yeux, un homme surgit au milieu d’une lumière vive, et, d’une voix terrifiante, lui dit: « ne mange pas tant.  »

Swedenborg poursuit : « La nuit suivante, le même homme rayonnant de lumière se présente encore devant moi et me dit: « Je suis Dieu, le seigneur, créateur et rédempteur. Je t’ai choisi pour expliquer aux hommes le sens intérieur et spirituelle de l’écriture sainte ; Je te  dicterai ce que tu dois écrire » Pour cette fois, je ne fus point du tout effrayé, et la lumière, quoique très vive et resplendissante, dont il était environné ne fit aucune impression douloureuse sur mes yeux ; il était vêtu de pourpre, et la vision dura un bon quart d’heure. Cette même nuit, les yeux de mon homme intérieur furent  ouverts et disposés pour voir dans le ciel, dans le monde des esprits et dans les enfers, et je trouvai partout plusieurs personnes de ma connaissance, les unes mortes depuis longtemps, les autres depuis peu. Dès ce jour là, je renonçai à toutes les occupations mondaines pour ne plus travailler que sur les choses spirituelles, pour me conformer à l’ordre que j’en avais reçu. Il m’arrive souvent, dans la suite, d’avoir les yeux de mon esprit ouvert, et de voir en plein jour ce que se passer dans l’autre monde, de parler aux anges et aux esprits comme je parle aux hommes. » ( source: le spiritisme de Djénane Karel Tager.)

Pendant les 27 dernières années de sa vie, Swedenborg ne fait rien d’autre que communiquer avec les esprits, « les bons et les mauvais », grâce à l’ouverture de ses « yeux de l’esprit », une capacité exacerbée de voir l’invisible développer à force de travailler sur soi, mais non dénuée de danger selon lui. Il perçoit ainsi les âmes, des « organismes spirituels dans une forme humaine plus parfaite » dotés des mêmes sens que les vivants, mais autrement plus développés, appropriés aux perceptions d’un ordre supérieur.  Affirmant agir selon le sens des écritures chrétiennes, il produit une centaine d’ouvrages difficiles d’accès, souvent énigmatiques, qu’il affirme inspirés par ses communications  avec les esprits.

Il décrit leur univers partagé entre trois cieux, trois enfers et des intermédiaires, et établit la loi des correspondances:  tout est lié  dans le tout par une sorte d’influx, l’âme avec les parties du corps, le monde visible avec le monde invisible.

À la mort de Swedenborg , en 1772, son éloge funèbre est prononcé devant l’Académie des sciences de Stockholm par un académicien. Ses idées c’étaient  entre-temps propagées dans les grandes villes d’Europe, notamment Paris et Londres. Elles fourniront la base doctrinaire de plusieurs mouvements, les Martinistes ou les théosophes.  Il est certainement le premier promoteur du spiritisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.

 

par Siukange

Phénomènes paranormaux filmés à l’hôtel Magnola

IMG_1418Des caméras installées dans l’hôtel Magnolia aux États-Unis auraient récemment filmé d’étranges phénomènes paranormaux. Fantôme, qui es-tu ?

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Situé à Seguin aux États-Unis, l’hôtel Magnolia est depuis longtemps considéré comme étant un haut lieu propice aux phénomènes paranormaux. Construit en rondins en 1840, cette petite cabane a été transformée peu à peu en un hôtel à partir de 1844.

Si depuis, nombreux sont les voyageurs et propriétaires à y avoir posé bagages, selon certaines légendes locales, plusieurs d’entre eux n’auraient toujours pas quitté les lieux; une légende confirmer par les chasseurs de fantôme amateurs Billy Driver et Mark Morrow.

Phénomènes paranormaux : le fantôme de James Campbell ?
Les deux hommes, enquêtant à l’hôtel le 5 août, espéraient amasser les preuves d’une hantise. Bien loin de s’imaginer être témoin d’une apparition, ce qu’ils y ont découvert dans la chambre “Campbell Room” les ont quelque peu effrayés.
En effet, les images d’une des caméras, qui peuvent être vues ci-dessous, laissent paraître, à plusieurs reprises, une étrange brume noire entrant dans la chambre, suivie d’un mystérieux vortex blanc. Pour certains, aucun doute possible; le fantôme de James Campbell hante bel et bien les lieux.

Pour la petite histoire, cette chambre, appelée «Campbell Room», a été nommée ainsi en l’honneur de James Campbell, le propriétaire original de l’hôtel. Selon la légende, l’homme aurait été tué par les Comanches au XIXème siècle. Depuis, les observations de son fantôme dans l’hôtel sont régulièrement rapportées par les visiteurs.

Toutefois, à savoir si cette mystérieuse brume constitue un phénomène de hantise, cela reste une véritable interrogation. Qu’en pensez-vous ?

Source:https://www.click2houston.com

par Siukange

Histoire de la planche ouija

En février 1891, les premières publicités commencèrent à apparaître dans les journaux « Ouija,  la merveilleuse planche parlante » a lancé une boutique de jouets et de nouveauté de Pittsburgh, décrivant l’appareil magique qui répondait aux questions sur le passé le présent et le futur avec une précision incroyable  et promettait un amusement sans faille et du divertissement pour toutes les classes sociales. Un lien entre le connu et l’inconnu, le matériel et l’immatériels. Une autre publicité dans le journal de New York l’a trouvé « Intéressante et mystérieuse » et ajoute « prouvé par le bureau des brevets avant qu’elles ne soient autorisées à être vendue.

L’idée était qu’une ou deux personnes s’asseyaient  autour de la planche, placer leurs doigts sur la planchette, poser une question, et observer, médusé, alors que la planchette bougée de lettres en lettres, épelant  les réponses apparemment de sa propre volonté.

La véritable histoire de la planche Ouija est autant mystérieuse que la façon dont le « jeu » fonctionne. L’historien de la Ouija Robert Murch a fait des recherches sur l’histoire de la planche depuis 1992.Quand il a commencé ses recherches, il ne dit, personne ne connaissez réellement ses origines, ce qui lui paraissait plutôt inhabituel : « catelles objets légendaire qui a la fois susciter de la peur et de l’émerveillement dans la culture américaine, comment se fait-il que personne ne sache son origine ? »

La planche ouija, en fait, provient directement de l’obsession du spiritualisme américain du XIXe siècle la croyance que les morts sont capables de communiquer avec les vivants. Le Spiritualisme qui perdurait pendant des années en Europe a violemment toucher l’Amérique en 1848  avec l’importance des sœurs Fox de l’État de New York, laissèrent déclaraient recevoir des messages d’esprit qui frapper sur les murs pour répondre aux questions recréant cet exploit de canaliser dans les petits salons à travers l’État.  Aidé par les histoires sur la célébrité des sœurs et d’autres spiritualiste, le spiritualisme a atteint des millions d’adhérents à son apogée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le spiritualisme fonctionnait pour les Américains. Il était compatible  avec le dogme chrétien, cela voulant dire que quelqu’un pouvait tenir une séance le samedi soir et aller à l’église le jour d’après. C’était une activité acceptable, et même saine, de contacter les esprits  lors des séances, par l’écriture automatique, ou les fêtes de table tournante dans lesquelles les participants placer leurs mains sur une petite table et la voyaient trembler et vibrer, alors qu’ils  déclaré tous qu’il ne la bougeait pas. Le mouvement a également offert du réconfort a eu une époque où l’espérance de vie moyenne était inférieur à 50 ans: les femmes mouraient lors de l’accouchement, les enfants mouraient de maladies, et les hommes mouraient à la guerre.  Même Marie Todd Lincoin, la femme du vénérable président, donner des séances à la Maison-Blanche après la mort de son fils de 11 ans à cause d’une fièvre en 1862, pendant la guerre civile, le spiritualisme gagnant des adhérents en masse , Des gens désespérés de se connecter avec leur tendre amour qui était parti pour la guerre in revers jamais à la maison.

« Communiquer avec les morts était monnaie courante, cela n’était pas perçu comme bizarre ou étrange, » explique Murch. « Il est difficile d’imaginer cela aujourd’hui, nous y jettons un œil et pensons, pourquoi est-ce que vous ouvrez les portes de l’enfer ? »

Alors que le spiritualisme avait grandi dans la culture américaine, il en était de même avec la frustration du temps qu’il fallait attendre pour recevoir un Messages significatif des esprits, appelant l’alphabet et attendons un coup sur la bonne lettre, été par exemple très ennuyant. Après tout, la communication avec des humains en chair et en os  sur de longues distances été une possibilité. Le télégraphe traîner dans le coin depuis des décennies, pourquoi les esprits ne serait-il pas facilement atteignable ?